Les voyages en avion sont autorisés. Il est conseillé de bien les préparer : parlez-en à votre médecin, surtout si vous avez prévu un voyage lointain.

Pensez :

• À votre confort pendant le vol,
• Au transport de vos médicaments, en particulier s’ils doivent être conservés au froid : prévoyez un conditionnement isotherme et, pour les longs courriers, demandez à la compagnie aérienne, lors de la réservation, qu’ils soient placés dans le réfrigérateur de bord (sur place, assurez-vous que vous pourrez les transporter et les conserver au froid).
• Aux papiers dont vous avez besoin pour prendre l’avion,
• Aux modalités particulières si votre mobilité est réduite.

Pendant le vol, pensez à bien vous hydrater régulièrement et évitez de rester immobile trop longtemps (faites des mouvements de jambes, marchez dans les allées…).

Le transport des médicaments

Transportez vos médicaments dans leur boîte d’origine, portant les mentions ou étiquettes permettant de les identifier.
Que vous ayez un traitement injectable (solution, seringues et aiguilles ou dispositif d’injection) ou non, gardez avec vous l’ordonnance de votre médecin justifiant votre traitement. Si vous allez hors Union européenne, vous aurez besoin d’une ordonnance et d’un certificat rédigés par votre neurologue, lors du passage de la douane.

Dans l’appareil, gardez vos médicaments avec vous (plutôt que de les mettre dans les bagages en soute).
Pour les médicaments qui doivent être conservés au froid, transportez-les dans un conditionnement isotherme ou dans une petite glacière. Pour les longs courriers, demandez à la compagnie aérienne, lors de la réservation, qu’ils soient placés dans le réfrigérateur de bord (dans leur emballage d’origine). Il est indispensable de le préciser à l’avance lors de la réservation, pour être sûr que la place soit prévue dans le réfrigérateur. Par ailleurs, assurez-vous que vous pourrez les transporter et les conserver au froid une fois arrivé à destination.

Prendre l’avion avec un handicap

Réservez votre billet à l’avance (nombre de places pour voyageurs handicapés limité). Lors de la réservation, et au moins 48 heures à l’avance, prévenir la compagnie de votre handicap pour qu’elle mette à votre disposition une assistance. Faites bien préciser les modalités proposées (en général bien décrites sur les sites des grandes compagnies) : au départ, à l’arrivée, lors des correspondances.

Pour pouvoir voyager seul(e), vous devez avoir l’usage de vos bras et mains pour détacher votre ceinture et accéder au masque à oxygène.
Lorsque votre fauteuil est enregistré, des fauteuils de transfert sont disponibles dans la plupart des aéroports.
Le personnel de bord vous aidera pour votre installation et vos déplacements dans l’avion. L’embarquement se fait en général avant celui des autres passagers, et le débarquement après.

Ainsi, il est conseillé d’arriver tôt avant l’enregistrement (en général 2 h avant) pour que votre fauteuil soit bien embarqué. Vous pouvez bénéficier d’un coupe-file pour l’accès au bureau d’enregistrement.

Les fauteuils roulants sont enregistrés et mis en soute comme les autres bagages, et ne sont pas comptés en supplément de bagage (bien le vérifier, notamment auprès des compagnies low-cost). À l’arrivée, ils sont livrés sur le tapis de livraison des bagages. Vous devez indiquer à l’avance ses dimensions, lors de la réservation, pour vous assurer qu’il rentrera bien dans la soute.

Conservez avec vous les éléments qui pourraient être perdus lors de la manutention (coussins…). Vérifiez ce que prévoit la compagnie pour la batterie.

Si vous voyagez seul(e), le personnel de bord peut vous accompagner jusqu’aux toilettes, mais ne peut vous aider à l’intérieur. Demandez à la compagnie si l’avion est équipé de toilettes pour personnes handicapées.