La réponse en vidéo du Pr David Brassat, Neurologue au CHU de Toulouse.
L’aidant a longtemps été le grand oublié de la prise en charge de la sclérose en plaques. Pourtant, lui aussi peut avoir des répercussions dans sa vie de tous les jours, notamment dans sa vie professionnelle.
Il a généralement un sentiment de culpabilité et n’ose pas se plaindre ni parler de ses difficultés, n’étant pas lui-même atteint de la maladie.
Ainsi, le travail du neurologue est d’être actif et de dépister les éventuelles difficultés de l’aidant, puis de les prendre en charge au même titre que celles vécues par le patient.
Cependant, il ne faut pas noircir le tableau. Beaucoup d’aidants n’ont pas besoin d’aide et peuvent à la fois gérer la maladie de leur proche et leur vie professionnelle.