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Les traitements

L’observance

L’observance thérapeutique : qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’un terme médical qui a pour but de désigner la manière dont un patient suit ou ne suit pas une prescription médicale.

Ce terme renvoie le plus souvent à la prise des traitements médicamenteux, mais il peut d’une manière plus générale s’appliquer aux conseils et consignes délivrés dans le cadre du suivi médical (prescription non médicamenteuse, hygiène de vie, régime alimentaire, suivi biologique…).

L’observance est un enjeu majeur dans la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques, car les études montrent qu’elle est souvent insuffisante dans la durée, ce qui constitue un facteur potentiel d’efficacité non optimale des traitements.

Le terme de « compliance » est souvent utilisé comme synonyme. La pertinence de ces termes est néanmoins débattue, car ils renvoient la notion d’un patient supposé devoir appliquer une prescription de manière passive. Pour cette raison, les termes « d’adhésion » ou « d’alliance » thérapeutique sont parfois préférés pour illustrer la nécessité d’une implication active du patient.

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Pourquoi est-il important de bien suivre son traitement ?

Bien suivre son traitement de fond est un facteur primordial dans l’obtention d’une réponse thérapeutique satisfaisante. En effet, une prise médicamenteuse irrégulière conduit à une perte partielle ou totale de l’efficacité du traitement sur le contrôle de la maladie.

D’une part, cette situation de réponse non optimale ou d’échec thérapeutique va souvent conduire à une escalade thérapeutique, c’est-à-dire à recourir à des traitements plus « efficaces », mais également plus risqués, plus couteux et parfois moins bien tolérés.

D’autre part, cela va exposer le patient à un risque d’aggravation de la maladie plus important, avec notamment le risque de présenter une nouvelle poussée et de nouveaux symptômes neurologiques qui peuvent être irréversibles.

Au-delà d’une bonne conduite du traitement, il faut également insister sur l’importance du suivi propre à chaque traitement (biologie, imagerie, etc.) et qui est également indispensable pour assurer des conditions optimales en termes de sécurité.

Comment améliorer l’observance ?

Lorsque l’observance n’est pas satisfaisante, il est toujours important en premier lieu d’en rechercher la cause pour pouvoir mettre au point une stratégie plus efficace.

Un des principaux facteurs de mauvaise observance réside dans la mauvaise compréhension de la situation de la part du patient qui n’a pas reçu suffisamment d’informations sur la maladie, le traitement, ses effets secondaires, etc., et qui de ce fait n’adhérera pas à la prescription médicale. Dans ce cas, le dialogue entre le patient, le neurologue et le personnel soignant est indispensable pour identifier cette situation. Le neurologue pourra ainsi tenter de remédier à cette situation, par exemple par une reprise d’information au cours d’une consultation, ou par le biais de l’éducation thérapeutique.

La deuxième grande source potentielle de mauvaise observance se trouve dans les troubles de mémoire et les difficultés d’organisation. La ritualisation de la prise médicamenteuse (par ex. prendre un comprimé le matin avec son petit déjeuner, faire une injection le soir après la douche) peut être une solution efficace, au même titre que certains outils facilitant le rappel des prises (pilulier, alarme, applications sur smartphone).

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