L’Allocation pour adulte handicapé
L’allocation pour adulte handicapé, ou « AAH », a pour but de garantir un revenu minimum aux personnes handicapées.
Elle est conditionnée par votre âge et vos revenus.
Comment en bénéficier ?
L’AAH est conditionnée par votre âge et vos revenus :
- Vous devez avoir plus de 20 ans (ou de 16 ans si vous n’êtes plus considéré à charge pour des prestations familiales), et moins que l’âge de la retraite, car, à l’âge de la retraite, vous basculerez vers le régime de retraite pour inaptitude.
Cependant, si votre incapacité est supérieure à 80 % après la retraite, et que votre pension de retraite est inférieure au minimum vieillesse, vous recevrez une AAH différentielle. - Vos revenus nets ne doivent pas dépasser 9 701,52 €/an pour une personne seule et
19 403,04 €/an pour un couple (plafond majoré de 4 850,76 € pour chaque enfant à charge). Vous devez signaler tout changement dans votre situation (ou celle de votre conjoint) à la Caisse d’allocations familiales (Caf).
Si vous êtes dans l’incapacité de travailler et avez une incapacité d’au moins 80 %, vous pouvez aussi bénéficier d’un « Complément de ressource à l’AAH » ou d’une « Majoration pour la vie autonome ».
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Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) : www.mdph.fr
La Prestation de compensation du handicap
La prestation de compensation du handicap, ou « PCH », a pour objectif de compenser le surcoût lié à votre handicap, en finançant des aides (aides humaines, aides techniques, aménagement de votre domicile, de votre véhicule…). Elle est versée par le Conseil général.
Comment en bénéficier ?
Pour en bénéficier, vous devez avoir moins de 60 ans (mais des dérogations existent).
Les besoins pris en charge seront déterminés en fonction de votre situation par l’équipe de votre Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), qui pourra venir à votre domicile.
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Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) : www.mdph.fr
La pension d’invalidité
La pension d’invalidité permet de compenser la perte de revenus due à votre maladie.
Comment en bénéficier ?
Vous pouvez en bénéficier si :
- Vous n’avez pas atteint l’âge légal de la retraite.
- Votre capacité de travail ou de revenus est réduite d’au moins 2/3.
La pension d’invalidité est également conditionnée par une durée minimum de travail durant l’année précédant la constatation de votre invalidité par le médecin conseil de votre caisse d’Assurance maladie.
La demande est faite par vous-même ou par votre médecin auprès du médecin conseil de votre caisse d’Assurance maladie, qui dispose de 2 mois pour statuer et vous avertir de la décision d’attribution ou non de la pension d’invalidité.
Le montant est calculé en fonction de votre niveau d’invalidité (1re, 2e et 3e catégories). Cette pension peut être réévaluée en fonction de l’évolution de votre invalidité, de votre situation professionnelle ou lorsque vous arrivez à l’âge légal de la retraite.
Vos frais médicaux sont pris en charge à 100 %, à l’exclusion notamment des dépassements d’honoraires et des forfaits journaliers d’hospitalisation.
L’Allocation supplémentaire d’invalidité
Si vous recevez une pension d’invalidité, mais que vos ressources sont insuffisantes, vous pouvez demander à percevoir l’Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI).
Vous pouvez en bénéficier si vos ressources sont inférieures à 8 432,47 € par an et
14 770,08 € par an pour un couple.
La demande est à faire auprès de la caisse d’Assurance maladie si vous êtes en activité ou de la caisse nationale d’assurance vieillesse si vous avez atteint l’âge de la retraite.
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L’Allocation personnalisée d’autonomie
L’Allocation personnalisée d’autonomie, ou « APA », a pour but d’aider les personnes de plus de 60 ans dans l’incapacité d’assumer les conséquences du manque ou de la perte d’autonomie liés à leur état de santé (physique ou mental).
Comment en bénéficier ?
Vous devez vous adresser auprès du Centre communal d’action sociale (CCAS) de votre commune, auprès de votre département, ou d’un point d’information local dédié aux personnes âgées.
L’allocation est accordée après évaluation du degré de perte d’autonomie à partir d’une grille appelée « grille AGGIR », selon différents critères (mobilité, difficultés pour les déplacements, difficultés pour les actes de la vie quotidienne comme la toilette, l’habillage, le ménage…).
La révision de cette évaluation peut être demandée à tout moment (par courrier aux services du conseil général).
L’APA n’est pas soumise à une condition de ressources. Elle peut être versée en plus des aides financières aux personnes handicapées.
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L’Allocation de solidarité aux personnes âgées
L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ex « minimum vieillesse »), ou « ASPA », est réservée aux personnes âgées qui ont de faibles ressources, ne dépassant pas 9 609,6 € par an pour une personne seule ou 14 918,9 € par an pour un couple.
Comment en bénéficier ?
Elle est attribuée aux personnes :
- de plus de 65 ans (au plus tôt, sous conditions),
- ou ayant atteint l’âge légal de la retraite,
- ou ayant une incapacité de travail d’au moins 50 %,
- ou bénéficiant d’une retraite anticipée pour handicap.
Si vous ne remplissez pas ces conditions d’âge, mais êtes atteint(e) d’une invalidité générale réduisant votre capacité de travail ou de gain des 2/3 et touchez une pension de retraite ou une pension d’invalidité, vous pouvez demander une Allocation supplémentaire d’invalidité (« ASI »).
Le niveau de ressources étudié pour l’ASPA comprend notamment les revenus du couple (salaires et pensions de retraite), mais également les pensions d’invalidité, l’Allocation pour adulte handicapé (AAH) et les revenus des biens mobiliers et immobiliers.
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