Olivier, 41 ans, diagnostiqué il y a 9 ans
« Cette année, sur les conseils d’un ami, je me suis inscrit au tir à l’arc. C’est une grande première pour moi qui ne suis pas du tout sportif. C’est un club qui est affilié à la fédération française handisport. Nous sommes une petite dizaine et il y a une très bonne ambiance. C’est une discipline qui demande beaucoup de concentration, de maitrise de soi et de précision. Pour l’instant, ça me plait beaucoup, j’éprouve une grande fierté à tirer, et curieusement, je ne tremble pas quand je me concentre sur la cible ! »
Pascale, 55 ans, diagnostiquée il y a 20 ans
« Je suis une adepte du tai chi chuan depuis 4 ans, cela me procure une grande sérénité. Tout est fait en douceur et c’est un art qui a l’avantage de pouvoir être adapté aux capacités physiques de chacun. La SEP met à rude épreuve tous les sens, l’équilibre, la concentration… Et grâce au tai chi, j’apprends à écouter mon corps différemment et à faire circuler l’énergie. La respiration et la détente sont primordiales ! Par ailleurs, j’ai souvent des décharges électriques dans les jambes et ma pratique régulière les limite beaucoup. Autre avantage non négligeable : c’est garanti sans courbatures ! »
Héloïse, 32 ans, diagnostiquée il y a 3 ans
« J’ai toujours aimé faire du vélo, mais avec mes soucis d’équilibre, les promenades dans les chemins n’étaient plus possibles. Alors, sur les conseils de mon kiné, j’ai investi dans un vélo d’appartement. Certes, le paysage ne change pas beaucoup, mais au moins je ne dépends plus de la météo ! J’ai vraiment besoin d’une activité physique régulière, du coup, j’essaie d’en faire tous les jours, entre 20 et 30 minutes. Je suis de nature anxieuse et le vélo m’aide vraiment à libérer les tensions accumulées. »
* Pour des raisons de confidentialité, ces prénoms sont des pseudonymes.